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Quando la guerra “fa curriculum”

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La crisi economica non risparmia nessuno. E ognuno si arrangia come può. Questo ex ufficiale dell’aviazione spagnola per sbarcare il lunario ha pensato bene di andare in Siria ad addestrare i ribelli.

Ma non ama esser chiamato mercenario… dice piuttosto che è un’esperienza che “fa curriculum” e che permette a lui e alla sua famiglia “di viver meglio”.

Ingrati quelli che se la prendono con Bashar… Non solo attua le riforme e dà lavoro a milioni di siriani, ma riesce a trovare lavoro anche per i disoccupati di lusso colpiti dalla crisi mondiale. Allah, Suriya, Bashar w bass!

(Antonio Pampliega da Bab al Hawa, valico tra Turchia e Siria) “Je ne suis pas un mercenaire” jure Luis Munar, un ancien officier de l’armée de l’air espagnole qui a quitté sa famille et la crise économique dans son pays pour se rendre en Syrie et participer à l’entraînement des insurgés. Cet instructeur militaire explique à l’AFP avoir rejoint la Syrie parce qu’il n’a “jamais pu supporter de voir des enfants se faire tuer sans réagir” — tout en reconnaissant que c’est aussi une opportunité professionnelle qui “améliore mon CV et me permet de faire vivre ma famille”.

Son premier voyage dans le pays déchiré par des mois de violences, il l’a financé seul, sillonnant les provinces d’Idleb et d’Alep, dans le nord. Mais cette fois-ci, il est payé par un réseau international d’expatriés syriens qui l’a mis en relation avec la brigade al-Farouq, unité revendiquant 12.000 combattants à travers la Syrie, et avec l’Armée syrienne libre (ASL). “Je suis fier de dire que tous ceux que j’ai formés sont encore en vie”, dit M. Munar.

“Seuls deux combattants ont été légèrement blessés, dans des combats contre une unité des forces spéciales” en novembre. Lors de son premier séjour, M. Munar a appris à de jeunes rebelles luttant contre les troupes du président Bachar al-Assad, “dont la plupart n’avait jamais tenu un pistolet de leur vie”, à utiliser un fusil AK-47 et se battre au corps-à-corps. Depuis, le conflit a évolué et les rebelles ont abattu plusieurs appareils de l’armée de l’air.

“Cette fois-ci, dit-il, on m’a demandé d’entraîner les combattants à se défendre contre les chars et l’aviation”. “Contre l’aviation, je les forme aux armes dont disposent les rebelles, comme des roquettes Douchka et des mitrailleuses lourdes montées sur des pick-up”, détaille-t-il. “S’ils avaient autant d’armes que les rebelles le prétendent, la guerre serait déjà finie”.

Cependant, souligne cet homme imposant, “leurs armes sont peut-être obsolètes, mais ils ont du courage et la foi”. Au moment où les violences se concentrent autour de Damas, M. Munar a également formé les rebelles aux tactiques de la guérilla urbaine, en les mettant en situation grâce à des simulations. “Nous les faisons répéter inlassablement pour que cela devienne un réflexe quand ils seront vraiment au combat”, explique-t-il, ajoutant les avoir également formés à fabriquer eux-mêmes des armes.

Ce père de famille veut apprendre à ces “jeunes aux rêves brisés” à “faire de leur infériorité militaire un avantage”. Parmi ces combattants, dont certains ont à peine 15 ans, “beaucoup n’ont même pas fini l’école, la plupart avaient des petits boulots”. “Quelques-uns seulement ont des diplômes universitaires, mais ils ont tous une chose en commun: ils sont très courageux et ce sont maintenant des vétérans de guerre”, après 21 mois de violences qui ont fait plus de 42.000 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

En discutant avec eux, leur instructeur a entendu leur colère contre le monde, “notamment les Etats-Unis et l’Europe” parce qu’”ils se sentent seuls et abandonnés”. “Ils me demandent: +Pourquoi est-ce que personne ne nous aide? Pourquoi ont-ils aidé la Libye et pas nous?+ et la plupart du temps je ne sais pas quoi répondre”, raconte M. Munar. Alors que de plus en plus de combattants étrangers rejoignent les combats contre les troupes gouvernementales syriennes, M. Munar affirme n’avoir formé que des Syriens.

“J’ai vécu avec eux, j’ai dormi, souffert et combattu avec eux”, dit M. Munar, avouant en toute franchise avoir pris part aux affrontements contre l’armée syrienne. “Je suis fier de dire que j’ai participé à la guerre, tout en observant les résultats de mes cours en les voyant sur le champ de bataille”, affirme-t-il. “J’espère les revoir bientôt, mais j’espère que pour notre prochaine rencontre, nous n’aurons pas de kalachnikov dans les mains”. (Afp, 13 dicembre 2012).


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